Les véhicules électriques en Chine, L'école en Chine, Les Tribulations d'une famille sur les routes de la soie” /> User-agent: Googlebot allow: /

22 septembre, 2006

Les véhicules électriques en Chine

Séduit par le scooter chinois de Philippe, nous avons également franchi le pas afin de permettre à Xiao Lin de circuler librement par ses propres moyens.

scooter chinois---- pilote chinoise


Marque LUYUAN

Puissance : 350 W, CPU
Frein à disque, EABS (electric absorption braking system)
Vitesse : 22-40 km/h maxi
Autonomie : 45-60 km suivant l'utilisation et la nature du terrain.
Batterie : 48V 14AH ; Temps de rechargement 3-8 heures.
Chargement : 150 kg. Je peux ainsi ammener les enfants à l'école.
Prix : 270 euros.

Nous avons choisi un modèle plus petit que celui de Philippe, lequel dispose d'une pédale de frein et de plus d'espace sur le siège. Certains modèles se rechargent en cours de route lorsque le scooter est entraîné dans une descente.
Infos détaillées sur le site du constructeur, et sur un modèle similaire : http://www.luyuan.cn/mysite/about.files/product/pb709.htm

Concernant les performances de ce modèle, elles restent très modestes, dans la mesure où il existe des scooters plus puissants de 500 W , 1500 W et plus. Néanmoins, et en dépit de sa vitesse limitée (35 km/h maxi ; celui de Philippe dépasse les 45 km/h sur le plat), pour l’usage que j’en ai - sillonner la ville et les alentours, amener Lino et Bonnie à l’école - ceci nous suffit amplement. Xiao Lin, pour qui puissance et vitesse n’ont rien de valorisant - au contraire - y trouve son compte, recherchant plutôt souplesse et facilité d’utilisation, silence et lenteur...
Bien que Yangshuo soit une toute petite agglomération et que les motos classiques se taillent encore la part du lion, il existe ici 4 ou 5 points de vente pour les scooters chinois, lesquels s'écoulent comme des petits pains (à la vapeur).

scooter electrique chinois

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La municipalité de Yangshuo a par ailleurs beaucoup misé sur le développement des véhicules électriques en tous genres (minibus, véhicules de la police...), un peu à l’image de ce qui se pratique dans les grandes agglomérations chinoises. Par exemple, dans la ville de Guilin qui se trouve à 65 km de Yangshuo, l’entrée des motos et scooters à combustion est interdite dans le centre-ville. A la clef (tant que le nombre de voitures est limité ; voire à terme interdit de circulation !) : un bon bol d’air pur et de silence !
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minibus electrique----vehicule electrique chinois
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Les mesures incitatives de l’Etat ont une longue date en Chine. Le scooter électrique est classé dans la catégorie des " véhicules non motorisés ", reconnu par la loi comme étant un outil de déplacement urbain. Tout est fait pour inciter le consommateur à choisir l’électrique plutôt que l’essence : prix bas des machines (celle-ci est à 270 euros - La batterie doit être changée tous les un ou deux ans), pas besoin d’assurance, de casque, de vignette, ou d’immatriculation, auxquels sont assujettis tous les autres véhicules pétaradants. Autres avantages : économique en consommation d'énergie, silencieux et non polluant (dans la mesure où les batteries sont recyclées et que son électricité fut produite de manière "propre").

Le constat a été fait par la Chine qu'elle pourra difficilement faire face à la demande énergétique des années à venir et aux problèmes drastiques liés à la pollution (première préoccupation du quidam chinois). Le gouvernement a annoncé qu'il ferait le choix de l'électrique et souhaiterait que la moitié des nouveaux véhicules sur son territoire en 2020 soit à motorisation électrique (dixit Patrick OLIVA, Vice-président de Michelin) - qu'il s'agisse d'hybride, d'électrique reposant sur une batterie d'énergie ou une pile à combustible. La Chine compte ainsi produire 30 millions de bicyclettes électriques en 2010, contre 9 millions en 2005.

La Chine, confrontée à de gros problèmes de pollution (notamment à cause de ses centrales à charbon vieillissantes) semble vouloir relever le défi en matière d’environnement, du moins dans ce domaine.
On pourrait penser que dans nos contrées, où l’on est plus sensible sur les questions de qualité de vie, le véhicule électrique est promis à un bel avenir (pour le présent il faut attendre !). Cependant, de nombreuses embûches attendent le futur utilisateur français qui souhaiterait acquérir un scooter électrique : Peu de choix et de points de vente, le prix comparativement élevé des machines et des batteries (mais cela est peut-être justifié par une meilleure qualité ?), des aberrations au niveau des assurances (au prix des motos), de l’immatriculation, de la sévérité des homologations... Bref toute une batterie de mesures (bien chargée) qui freinent considérablement le développement de ce type de transports alternatifs. Heureusement, quelques adeptes électrodémoniaques et défenseurs du bon sens existent ; ils ont leur site et leur forum que je ne peux que vous inviter à visiter : http://vehiculeselectriques.free.fr/
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02 septembre, 2006

L'école en Chine

Les enfants ayant eu un avant-goût, pendant deux semaines, de la scolarité chinoise en intégrant des cours d’été privés, il faut maintenant passer aux choses sérieuses.
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L’inscription
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Les grandes vacances se terminent le 1er septembre et il est temps pour les 261 millions d’élèves chinois de poursuivre leurs études. En Chine, l’école est théoriquement obligatoire pendant 9 ans (6 ans en primaire et 3 ans au collège). L’admission d’un cycle à l’autre s’effectue traditionnellement sur la base d’un concours, sauf à l’école primaire où le concours d’entrée a été supprimé depuis plusieurs années. Toutefois, avant que les enfants puissent intégrer leur classe, les parents doivent d’abord les inscrire pour l’année scolaire. Or, cette formalité, qui se déroule seulement un ou deux jours avant la rentrée, n’est pas toujours aussi simple.
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30 août, J-2, à 8 h 30, dans la cour d’école c’est déjà la foire d’empoigne autour des petites tables d’écoliers. Assis derrière, impassibles, les instituteurs examinent un à un les dossiers des futurs élèves. Tous ne sont pas sûrs de pouvoir intégrer l’école. En effet, la ville de Yangshuo, qui s’est considérablement enrichie autour du tourisme, a en même temps attiré une foule nombreuse de travailleurs venus de l’extérieur. Face à ce flux d’immigrants, et alors qu’il y a une explosion exponentielle du parc hôtelier et des restaurants, les infrastructures scolaires, restées telles quelles, ont du mal à faire face à l’augmentation du nombre d’élèves. (Alors que dans un même temps le nombre d’enfants diminue en Chine). Si c’est le Ministère de l’éducation qui définit les programmes pour toutes les provinces chinoises, en revanche, ce sont les gouverneurs locaux (les cantons pour les régions rurales) qui sont responsables de la construction des écoles et des salaires des enseignants. Visiblement à Yangshuo, et probablement dans la majorité des grandes villes chinoises, les places sont limitées, et l’inscription dans les écoles est devenue plus sélective et rigoureuse.
Le plus difficile pour les ouvriers ou commerçants venus de l’extérieur, c’est de posséder le certificat de résidence, le fameux hukou (ou foukau) conçu dans les années 50 pour éviter l’exode rural. Et comme ils ne l’ont pas toujours, ou bien que leur situation soit un peu trop complexe, alors ils se munissent d’autres justificatifs de résidence ou de travail, pensant pouvoir, à force de persuasion, où en tirant profit d’une relation bien placée, obtenir la place tant convoitée.
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En revanche, pour nous la situation a le mérite d’être simple : nous n’avons rien de tout cela ! Moi je viens d’ailleurs, Xiao Lin n’est plus d’ici, et les enfants sont entre les deux.
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Pressentant notre cas atypique, les professeurs chargés des inscriptions nous dirigent automatiquement vers la directrice de l’école. Mais face à notre situation ambiguë - le fait que je sois étranger (muni tout de même d’un certificat de résidence temporaire) et que les enfants ne maîtrisent pas le mandarin - elle se défausse, tergiverse, et hésite à prendre une décision en notre faveur.
Face à son refus à peine voilé, le lendemain matin (J-1), nous nous rabattons vers une école plus proche de notre appartement, quoique moins bien côtée (il y a 4 écoles primaires à Yangshuo). Mais là aussi le directeur ne semble pas vouloir (ou pouvoir) accepter les enfants, et nous renvoie directement vers le responsable de toutes les écoles primaires de Yangshuo, une sorte de recteur d’académie.
Notre sollicitation auprès du recteur, personnage attentif et aimable, se révèle profitable. Ayant examiné en détail notre situation, il nous confie une lettre de recommandation à l’attention du directeur d’école précédent. Mais celui-ci, à la vue de notre papier, n’en a que faire. Son établissement est archi-plein. Rien, pas même un coup de fil du recteur, ne semble en mesure de le faire changer d’avis. Il ne veut pas. Et comme nous n’avons pas d’autres appuis, que faire de plus ? Nos enfants sont condamnés à l’analphabétisme sinisant !

De retour dans le bureau du recteur, magnanime, il nous confie une deuxième lettre au ton plus ferme et destinée à un troisième établissement. Située un peu à l’écart de la ville, l’école est plus modeste et semble accueillir les villageois aux alentours. Mais finalement, directeur, instituteurs et institutrices, d’abord un peu réticents, tentent de composer avec notre demande, pour finalement trouver une solution de compromis : Lino ira dans la même classe que Bonnie en première section (équivalent au CP), avec la possibilité pour chacun, en cours d’année, de réintégrer leur niveau (CE1 et CM1) selon leurs capacités à maîtriser la langue chinoise.
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Pour que tout soit en règle, reste à vérifier le carnet de vaccination et à s’acquitter des différents frais. Depuis l’an dernier la scolarisation à l’école primaire chinoise est officiellement gratuite et accessible à tous, permettant aux enfants de migrants de pouvoir enfin jouir d’un meilleur enseignement. Toutefois, l’achat des livres et du matériel est à la charge de l’élève. Nous devons donc débourser annuellement, pour les frais de scolarité et l’assurance scolaire, la somme de 187 yuans par enfant (18 €), et payer la nourriture pour le petit déjeuner et le repas du midi, soit 150 yuans (15 €) supplémentaires par mois. Cela peut paraître abordable - et ça l’est pour la majorité des Chinois résidant en ville - mais pour les villageois aux revenus modestes cette charge reste assez lourde, d’autant qu’ils doivent compenser la perte de main-d’œuvre de leur enfant scolarisé. Cependant, sur l’ensemble du pays, alors que les deux tiers de la population est encore rurale, le taux de scolarisation à l’école primaire (de 6 à 11 ans) est proche des 99%.

Cela devient beaucoup plus cher au lycée où il faut compter 4 000 à 5 000 yuans (400 à 500 €) pour une année, et à l’université publique entre 5 000 et 10 000 yuans par an (1 000 €). Pour la majorité des parents cela représente plusieurs années de revenu, les bourses d’études étant rares, il faudra alors que les parents trouvent des solutions alternatives (emprunt dans la famille, prise en charge par les entreprises qui les emploieront...).
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Les cours

Peu après l’heure de notre réveil, fixé à 7 heures du matin, moi et Lino avons pour mission de descendre dans la rue à la recherche de notre petit déjeuner. Plusieurs étals, installés sur les trottoirs ou sur des tricycles aménagés, proposent nouilles ou petits pains à la vapeur. Tandis que j’opte pour ces derniers ( 0,13 euro pour 4 parts), Lino s’éloigne de son côté acquérir deux sortes de viennoiseries à base de haricots sucrés et de graines de sésame. De retour dans l’appartement chacun accompagne ces friandises avec la boisson de son choix : Café au lait pour moi, thé pour Xiao Lin, lait de soja pour Lino, et jus d’orange pour Bonnie.


Après quoi je conduis les enfants jusqu’à l’école, située à 2 km de notre appartement. Les portes de l’établissement s’ouvrent à 8 h 00 et les premiers écoliers, une casquette jaune vissée sur la tête, peuvent déguster leur petit déjeuner en plongeant leurs baguettes dans le bol de nouilles matinal. Mais cela n’est pas obligatoire, d’autres, comme Bonnie et Lino, attendent l’heure des cours qui débutent à 8 h 20.

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Les voici installés dans leur salle de classe, spartiate, mais disposant néanmoins de tout le nécessaire. Face au tableau noir, dominé par des affiches de Mao, Marx, et Lénine, les 56 écoliers, assis sur leur banc en bois, écoutent attentivement les instructions de la maîtresse. En cette période de l’année, les fenêtres, cloisonnées de barreaux métalliques comme dans la plupart des habitations chinoises, sont grandes ouvertes. Au plafond deux ventilateurs brassent l’air chaud déjà saturé d’humidité.
Comme chez nous la maîtresse fait l’appel. Un à un les enfants lèvent la main, puis exécutent une succession d’exercices d’assouplissement de la face et des yeux. Après quoi les cours peuvent commencer sans qu’ils aient à entonner ou réciter quelque chant ou slogan patriotique (le lever du drapeau, accompagné de l’hymne national, se fait dans la cour une fois par semaine). En primaire, le programme est essentiellement centré autour de l’apprentissage de l’écriture, de la lecture, des mathématiques, et des cours d’éducation civique.

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Lino et Bonnie sont assis à la même table (nous avions demandé à ce qu’ils soient séparés, mais Bonnie ayant eu, le premier jour, quelques larmes aux yeux face à un problème de maths insoluble, l’institutrice jugea bon de la rapprocher de son frère). Les rudiments de chinois acquis avec leur maman au cours de cette dernière année leur permettent tout juste de comprendre et d’écrire quelques mots. Cela reste encore bien insuffisant pour qu’ils soient - dans le domaine de la langue tout au moins - au niveau de leurs camarades du CP. Mais, le soir, pendant les devoirs, lorsqu’on les entend réciter leurs phrases, on mesure à quel point leur progression est rapide.
En ce qui concerne l’instruction française, ils poursuivent chaque jour la rédaction de leur journal de bord qu’ils ont commencé au début de notre périple. Puis je réserve les matinées du week-end à l’apprentissage plus approfondi du français et des mathématiques. Je dispose pour cela de CD d’aide à l’enseignement aimablement fournis par Thierry LEROYER, cousin et instituteur. Cela peut paraître assez lourd à gérer pour les enfants, et je ne sais pas dans quelle mesure ils pourront tout absorber ? L’avenir nous le dira...

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En ces premiers jours la maîtresse teste le niveau des enfants par des exercices de calcul et des dictées, puis concentre ses efforts sur l’apprentissage du piyin, une adaptation en lettres latines des caractères chinois adoptée en 1979 par le gouvernement. Toute la difficulté réside dans la transcription phonétique du mandarin qui comporte jusqu’à 4 tons différents. Pour plus de détails sur le piyin avec des exemples sonores voir le lien :
http://www.chine-nouvelle.com/methode/chinois/annexe-pinyin.html

La récréation

A 9 h 30, première récréation. La cour est envahie par le bourdonnement quelque peu criard de certains écoliers (à l’instar sans doute des parents qui ont cette fâcheuse habitude de vociférer). Dans l’ensemble on retrouve à peu près les mêmes jeux que dans les cours d’écoles françaises : ballon de foot, élastique, toboggan, jeux de loup, etc...

Les enfants peuvent également acquérir, auprès d’une petite boutique installée dans la cour, des friandises et du matériel scolaire.

En cette première semaine, Lino, d’un naturel réservé, reste en retrait de ses camarades, d’autant qu’il doit subir les bousculades et les moqueries d’enfants pas toujours très futés. Alors qu’il a toujours abordé l’école avec enthousiasme, ici, à l’heure du départ, on sent poindre quelques réticences, une larme discrète au coin de l’œil. Il n’a plus le coeur à fredonner les paroles de ses chansons populaires apprises à l’école du Mans et qui deviennent aujourd'hui quelque peu incongrues : " ...Avoir un bon copain, il n’y a rien de meilleur au monde... Unis main dans la main, à chaque seconde, on rit de ses chagrins quant on possède un bon copain... " !
Bonnie, quant à elle, bénéficiant de la solidarité et de l’instinct protecteur des filles, s’est déjà trouvée une copine, et semble s’adapter plus facilement.
Face à cela, en tant que parent, nous commençons à avoir des doutes sur le choix de leur éducation scolaire. Si nous essayons pour le moment de privilégier l’apprentissage de la langue chinoise, nous ne voulons pas non plus que cela les déstabilise trop et se fasse au détriment de leur insouciante jeunesse.

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La cantine
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La cantine, c’est un bien grand mot ! En fait, la cuisine est préparée et servie dans différentes petites pièces de l’école. Chacun apporte sa casserole et ses couverts (la majorité des enfants utilisent une cuillère plutôt que des baguettes). Et là, attablés derrières des bureaux d’écoliers, ils avalent (le plus rapidement possible selon Lino toujours à la traîne) un bol de riz agrémenté de légumes et de tofou (pâté de soja), auquel on rajoute parfois une gélatine de sang de bœuf. Ceci fait, les enfants lavent et rangent leur propre vaisselle, puis se dirigent vers une autre pièce dans laquelle ils effectuent une sieste d’une heure et demie (Lino et Bonnie ayant passé l’âge, nous avons demandé à ce qu’ils occupent ce temps à la lecture de livres français).

Les enseignants

Concernant la classe de Lino et Bonnie, plusieurs enseignants se partagent les cours : Une institutrice pour les mathématiques, une autre pour le chinois, un instituteur d’art plastique et un d’éducation physique. L’école semble bien pourvue en personnel dans la mesure où ce n’est pas toujours facile de recruter de nouveaux enseignants, notamment dans les régions pauvres qui manquent d’argent pour assurer l’application du programme. Les sommes investies ne suffisent pas à attirer de jeunes enseignants qualifiés, et les personnes qui font le travail avec bonne volonté, mais sans formation adéquate, ne sont pas rémunérées au même tarif qu’un enseignant diplômé. Cependant de gros efforts sont faits en la matière et le nombre des professeurs a beaucoup augmenté ces dernières années. Il y a aujourd’hui en Chine près de 14 millions d’enseignants dont 3 millions sans formation pour 260 millions d’élèves.

Et Après....

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Le collège est théoriquement obligatoire en Chine pendant au moins trois ans. Toutefois de nombreux enfants n'y ont pas accès. Au collège, on retrouve les mêmes matières qu'en primaire plus l'histoire, la géographie, la physique, la chimie, l'anglais et une matière appelée "politique" où on apprend principalement les fondements théoriques du marxisme et du socialisme.
Pour rentrer au lycée, il faut passer un examen à la fin du collège. Une bonne note à cet examen permet d'intégrer un lycée d’Etat, au choix : école normale, médicale, technique, du parti, militaire ou d’enseignement général. Ces écoles permettent de devenir fonctionnaire avec une garantie d’emploi, de couverture sociale, et de salaire (600 à 1200 yuans soit 60 à 120 € par mois). Ceux qui ne parviennent pas à entrer dans ces lycées doivent se tourner vers l’enseignement privé. Ainsi la ville de Yangshuo est particulièrement bien dotée en établissements privés spécialisés dans l’enseignement des langues étrangères (l’anglais surtout). Il y a une forte demande pour des enseignants étrangers, hébergement et salaire raisonnable à la clef.

Sources : http ://wwwassos.utc.fr/regardelemonde/ecole/ecoles_visitees/ec_chine.html -
http://www.couleursdechine.org

et aussi :
Ministère chinois de l’éducation ; Note de synthèse bien documentée et chiffrée de Violaine Leloup, sur :

http://www.ambafrance-cn.org/IMG/doc/Presentation_chiffree_du_systeme_educatif_chinois_2006.doc

Voici un extrait de sa conclusion :


" Les premiers résultats de la réforme de l'éducation engagée au cours du 10ème plan quinquennal (2001-2005) montrent que l'accent mis sur le développement de l'éducation rurale, la généralisation de la scolarité obligatoire de 9 ans, l’élargissement de l'enseignement supérieur aux couches populaires, a porté ses fruits. En 2004, la durée d'instruction des plus de 15 ans a atteint 8,3 années atteignant ainsi le niveau moyen des pays à revenus moyens, le niveau d'instruction des classes ouvrières s'est amélioré, passant de l'école primaire au collège. Cependant, l’abandon des études est un problème encore non résolu en Chine, notamment dans les écoles primaires et secondaires des régions rurales. Le taux d’illettrisme des jeunes et adultes dans le pays est passé sous la barre des 4% en 2004 et le nombre d’illettrés a diminué de 8,03 millions entre 2001 et 2004, soit environ 2 millions par an. Un rapport du gouvernement chinois indique que le gouvernement projette d’éliminer l’illettrisme parmi les personnes âgées de 15 à 24 ans d’ici 2010. "

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